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Stage et gratification : comment ça marche ?
Si ton stage dure plus de 2 mois consécutifs (≈ 44 jours à 7 h/jour), ton organisme d’accueil doit te payer une gratification. En dessous → nada, juste l’expérience (et le café gratuit si t’as de la chance).
Le minimum légal est de 4,35 € par heure. Certaines conventions collectives peuvent prévoir plus (ça vaut le coup de vérifier).
Bonus : si ta gratification horaire est inférieure à 4,35 €, pas de cotisations sociales à payer.
Versement
Tu es payé tous les mois, pas seulement à la fin.
Et c’est dès le 1er jour de stage, pas après ta période d’essai imaginaire.
Paiement possible au réel (tu touches plus les mois longs, moins les mois courts).
Ou lissé (tu touches la même somme chaque mois).
Exemple concret :
stage plein temps du 1er janvier au 31 mars 2025 = 441 heures, soit 1 918,35 € au total.
Si ton stage est interrompu (pause ou fin anticipée), on recalcule au prorata du nombre d’heures déjà faites → pas de travail gratuit !
Pour plus d’information cliquez sur ce lien : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2401
Durée maximale d’un stage
Tu ne peux pas dépasser 6 mois par organisme d’accueil et par année scolaire.
Petit calcul :
7 h = 1 jour
22 jours = 1 mois
Donc 924 h = 6 mois → le plafond officiel.
Bonus : si tu es embauché dans les 3 mois après ton stage, la durée de ton stage :
réduit ta période d’essai (pratique),
et compte pour ton ancienneté (double bingo).
Délai de carence
Ton employeur doit attendre avant de reprendre quelqu’un sur le même poste de stage :
Pause = 1/3 de la durée du stage précédent.
Exemple : stage de 6 mois → attendre 2 mois avant le suivant.
Exception : si c’est le stagiaire qui claque la porte, pas besoin d’attendre.
Pour plus d’information cliquez sur ce lien : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2401